samedi 20 avril 2013

Fermez la parenthèse

C'était un dimanche de mai 2012, un matin ensoleillé où le petit déjeuner avait été pris les pieds nus dans les paquerettes de son jardin. La soirée de la veille s'était terminée dans les larmes, celles qui ne s'arrêtent plus et se rappellent en hoquets jusqu'à tard dans la nuit, mais ce matin là on avait fait comme si de rien n'était, pour de faux. Je me rappelle de la chaleur, de ma robe à fleurs (évidemment) que j'ai ensuite cachée au fond de mon placard pendant des semaines, du dîner pâtes-tomates cerises-légumes du soleil. Le soir mon petit monde déjà bien brinquebalant s'écroulait, et même si ce n'est tellement rien par rapport à d'autres chagrins d'amour, celui là m'avait semblé insurmontable, même si... Dimanche dernier, avril 2013, j'ai à nouveau enlevé mes ballerines dans ce même jardin et laissé mes pieds se faire chatouiller par les mauvaises herbes. 


1 commentaire:

  1. Les chagrins d'amour, c'est comme les rêves, ça ne se compare pas.
    Ils sont les plus importants pour ceux qui les vivent.

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