Mai. Ce mois en pointillé, découpé entre les deux stages [celui où on voudrait rester, celui où on voudrait ne pas trop mettre les pieds]. Ce mois qui teste notre résistance en nous envoyant des litres de pluie sur le visage, des gouttes qui font friser les cheveux et rougir les joues quand je cours le matin pour ne pas arriver en retard au staff. La pluie, toujours, quand je sors de ces heures de bloc passées debout à lutter contre moi même pour ne pas demander à sortir tant j'ai mal au dos, qui me donne l'impression que rien n'a bougé depuis tout à l'heure et que c'est bon, allez, on peut commencer la journée. Mai et les kilomètres passés dans ma voiture, moitié fierté de cette liberté nouvelle, Vanessa Paradis à fond et fenêtres ouvertes, moitié à pousser des hurlements à chaque difficulté.
Juin et le week end à Etretat qui approche à grands pas, les idées folles de ces villes nordiques si jolies en photo qu'on aimerait aller voir en vrai et en amoureux.
Juin et le week end à Etretat qui approche à grands pas, les idées folles de ces villes nordiques si jolies en photo qu'on aimerait aller voir en vrai et en amoureux.
Septembre. Septembre dernier dont je parle comme si c'était hier, il y a quelques semaines ou au plus deux ou trois mois. Je n'arrive pas à croire qu'on a déjà fait le tour du cadran depuis ces journées ensoleillées à profiter, trainer, flâner. Il y a presque un an je me découvrais, j'apprenais à me considérer comme une vraie personne de qui il faut s'occuper, de qui il faut prendre soin, et pas seulement comme une enveloppe corporelle qu'on ballade au grès des vents. Septembre, mon an zéro.
Il y a presque un an aussi j'écrivais le premier article sur ce blog, un soir pluvieux de juin, pour déverser en mots cette énergie que je sentais renaître au creux de mon ventre. Je n'aurais pas cru que des gens me liraient depuis, resteraient dans ces pages. Si vous me laissiez un tout petit mot pour l'occasion juste pour dire que vous êtes passés par là j'avoue que ça me réchaufferait les matins de pluie. Alors...