jeudi 31 juillet 2014

Hurler

Le premier matin sans toi a le goût amer des somnifères. J'ai essayé d'avaler les toutes dernières gorgées du chocolat chaud espagnol que tu m'avais offert, le dernier jour de nos dernières vacances, mais la nausée m'a rattrapée. J'ai le cœur au bord des lèvres, le corps qui s'arc-boute à chaque hoquet de sanglot et un feu qui me déchire le fond du ventre. Il fait insolemment beau, c'est ridicule. Qui aurait envie de mettre une robe et des sandales après avoir entendu cette phrase sans sens je-ne-sais-plus-si-je-suis-amoureux-de-toi. Et puis comment ça tu ne sais plus ? Comme si il pouvait y avoir un doute ? Je sais moi quand je vois tes yeux embués et ta bouche qui tremble me dire que tu ne sais pas, je sais quand je sens une dernière fois ton cou, la tête dans ton épaule pour laisser couler toute cette douleur qui me submerge, je sais quand je te regardais dormir la veille que je pourrais hurler des jours durant le manque de toi. Je sais quand mes doigts tremblent sur le clavier et que les larmes tombent dans mon bol de petit déjeuner que je ne sais plus faire le jour sans toi, être à la vie semble tellement fade sans le creux de ta main.

9 commentaires:

  1. Le soleil brille, le tien brillera à nouveau mon amie aux cheveux d'or.
    Je t'embrasse, et pense fort à toi.

    Léonie

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  2. Et continuer, encore et malgré tout, que les amours reviennent et que la vie n'attend pas.
    Je te serre bien fort dans mes bras.

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  3. Ça me serre le coeur de lire ça, je t'envoie une cargaison de bisous et de câlins.

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  4. Oh non :( je suis triste de lire ça.
    Je voulais te dire (depuis plusieurs jours) :
    - j'ai reçu ton mail et ne l'ai vu que récemment, je ne sais pas pourquoi, toujours est-il qu'il m'a fait vraiment plaisir et je t'y réponds vite.
    - j'ai beaucoup aimé ta nouvelle postée si dessous, tu écris toujours merveilleusement bien.
    Et je pense à toi, et encore plus maintenant que j'ai lu ce post <3

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  5. Tellement triste de lire ça. Tellement de souvenirs qui remontent à la surface d'ailleurs. Je voudrais te dire que ça ne dure pas (ce qui est vrai) mais je sais aussi que là tout de suite maintenant tu ne me croirais pas. Alors juste : des câlins.

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  6. d'habitude je passe en silence... là, forcément je me sens interpellée.
    Le problème justement c'est ça, quand toi tu n'as pas de doutes, et que l'autre a oublié de te dire les siens...
    je ne sais pas trop quoi te dire, sinon, courage.

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  7. Je ne sais quoi dire face à ces mots. On ne se connait pas mais si tu étais à côté de moi, là, je te prendrais dans mes bras sans hésiter une seconde en te disant "ça ira".
    Je venais t'annoncer que mes livres de juillet sont désormais les tiens, j'espère de tout coeur que ça te redonnera un peu de sourire dans la tempête. Je t'envoie un e-mail dès demain. D'ici là, prends soin de toi, surtout.

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  8. Ohhhhh mais non, mais je savais pas qu'il s'était passé ça, moi....
    Ohhhhh bichette !!!!
    Claude Ponti, que tu découvriras probablement le jour où tu te seras reproduite, écrit dans un de ses chefs d'œuvre : "ça n'est pas grave, il est jeune, il apprendra...." Et je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de t'écrire ça, avec toute la bienveillance que tu peux deviner dans cette phrase....
    Une phrase valable aussi bien pour lui que pour toi finalement....
    Bisous forts

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  9. Oh ben non alors !!!!! PomPom

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