vendredi 20 juillet 2012

Je suis un échafaudage.

Avant j'étais un échafaudage fragile, craquelé, pleins de fêlures. A la moindre attaque de cette famille compliquée, mise sous tension par l'aliéné, dès les premières secondes de stress, à l'approche d'une épreuve, de quelque chose à réaliser, dès que je devais le quitter, le laisser derrière moi, quand je devais m'imposer, être forte, il craquait, l'échafaudage.

Pas fragile, mais fragilisée.

Aveuglée par les paillettes qui tombaient autour de cet échafaudage, les paillettes qu'il saupoudrait avec ses mots doux, ses beaux yeux, son sourire-fossette.

J'ai perdu les paillettes, envolées.

Mais j'ai reconstruit l'échafaudage. A coups de copines, de balades dans Paris, de petits crânes chauves qui te sourient, de cette impression d'appartenir à quelque chose, de goûters, de douceurs, de gentils mots, d'encouragement, de toute cette force que vous m'avez donnée. Vous m'avez portée jusqu'à ce que je puisse me débrouiller toute seule. Me rendre heureuse toute seule, parce que c'est le plus important, ne compter sur personne pour le faire à ma place.

Les paillettes me manquent, cruellement, viscéralement.
Mais je peux continuer sereinement, maintenant.


2 commentaires:

  1. <3 je te souhaite le meilleur! Et j'espere que l'echaffaudage te permettra de construire de gros murs bien solides et tous jolis, colorés!
    Annetoil

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  2. Je me suis demandée qui pouvait bien être ce pissenlit que j'ai vu passé dans mes visites... J'ai trouvé ! Love ma jolie, je te souhaite tellement de jolies choses. Autant qu'un champs de pissenlits !

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